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Doit-on tout dire à son enfant ?

 

 

 

 

Bien que vous soyez très proche de votre enfant, il y a des sujets qui le concernent et d’autres non.

Les mots utilisés, pour expliquer une situation, un fait,  sont très importants. Il faut arriver à trouver un juste milieu pour expliquer les choses aux enfants sans les perturber… pas facile !

 

Les sujets à aborder avec vos enfants

 

Les enfants doivent être informés de ce qui les touche personnellement :

·      Un déménagement

·      Un changement familial (séparation, divorce, nouveau compagnon ou compagne…)

·      Un décès d’une personne de la famille

·      Leur maladie ou celle d’une personne de la famille

·      Leur origine

·      Leur adoption

Ne cachez pas ces situations à votre enfant, il a le droit et le besoin de savoir.

 

Les sujets à ne pas aborder avec votre enfant

 

Par contre, ils n’ont pas besoin de connaître ce qui reste des sujets d’adulte. Il est nécessaire de laisser les enfants dans leur monde d’enfant. Il faut leur laisser le temps de grandir, d’apprendre à se connaître eux même avant d’être confronté à ces problèmes.

N’abordez pas les sujets suivants avec votre enfant :

 

Vos problèmes de couple (ce sont vos histoires, vous devez les régler entre adultes)

·      Vos relations compliquées avec ses grands-parents (ils restent ses grands-parents, des personnes qui comptent beaucoup pour lui)

 

·      Vos ressentiments face à des personnes qui lui sont proches (oncles, tantes, ses copains, son enseignant…). Votre enfant n’a pas besoin de savoir que vous ne les appréciez pas.

 

Il est également recommandé de ne pas discuter de ces sujets en la présence de l’enfant.

 

Pourquoi ne peut-on pas tout dire à son enfant ?

 

Votre enfant n’est pas un adulte. Il n’a pas besoin d’être plongé dans une vie d’adulte trop tôt.

 

En lui racontant des choses qu’il n’aura pas l’utilité de connaître, il sera confronté à des problèmes de grand qu’il ne saura pas et ne pourra pas gérer. Votre enfant sera très inquiet, stressé, préoccupé par des choses qui ne le concernent pas et perdra son innocence d’enfant.

 

Les mots à utiliser

 

Mettez-vous à la portée de votre enfant. Utilisez un vocabulaire simple qu’il peut comprendre, évitez les détails inutiles qui risquent de le perturber.

 

Mais “parlez vrai” à votre enfant, n’utilisez pas de métaphore. Par exemple, dîtes lui : « ton papi est mort » et non « il s’est endormi pour toujours » (il aurait l’impression qu’il pourrait revenir).

 

En cas de séparation, vous pouvez dire : « papa et moi allons nous séparer. Ce n’est pas de ta faute, nous t’aimons mais nous ne nous aimons plus. Nous allons avoir chacun notre appartement et tu iras vivre une semaine avec papa et une semaine avec moi ».

 

Vous n’avez pas à lui dire que c’est parce que vous avez un amant, que la recherche d’un appartement va être compliquée. Ne lui parlez pas de votre colère.

 

Attention ! Ne parlez à votre enfant que lorsque vos décisions sont prises !

 

Un enfant n’est pas un confident.

 

Expliquer les faits à son enfant en fonction de son âge

 

Tout petit, expliquez-lui les choses avec des mots qu’il connaît. Même s’il ne comprend pas bien, il perçoit l'intention portée par ces mots. Soyez calmes et rassurants.

 

A 3–6 ans, les enfants sont totalement dans l’émotion, cet âge est la période de l’extrême fragilité affective et la limite entre réalité et imaginaire est assez floue. Expliquez les faits calmement avec des mots simples, sans détails inutiles, soyez rassurant.

Dans les jours qui suivent redoublez de vigilance face aux comportements de votre enfant. Proposez lui d’en reparler, d’exprimer ce qu’il ressent.

 

Après 6 ans, l’enfant reste en pleine période de construction de son identité, mais est moins dans l’émotion.

Toujours avec des mots simples, expliquez-lui la situation. Selon l’enfant et les faits, il aura peut-être besoin d’en reparler. Soyez toujours présent et vigilant. Répondez à ses questions si vous jugez qu’il peut entendre la réponse. Pour les autres, vous pouvez lui dire qu’il est encore trop petit mais plus tard, quand il sera un peu plus grand, vous pourrez en rediscuter.

 

A l’adolescence, vous pouvez être plus précis. Par exemple en cas de décès, vous pouvez dire à votre enfant les raisons de la mort. Répondez à ses questions ! Tout en gardant pour vous les points qui ne regardent que les adultes.

 

Bibliographie

 

·      http://www.doctissimo.fr/html/famille/relations-familiales/16029-doit-on-tout-dire-a-ses-enfants.htm

 

·      « L'enfant face à la mort d'un proche : En parler, l'écouter, le soutenir » de Patrick Ben Soussan et Isabelle Gravillon

 

·      « Doit-on toujours dire la vérité ? » de A. Castel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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