Sauf cas particuliers, avec des personnes de confiance à proximité, il semble difficile de laisser un enfant de moins de 10 ans seul tout un après-midi, les dangers sont trop grands. Après tout dépend de lui et de votre attitude à son égard...

Aussi sage et mûr qu'un enfant puisse être, il n'est pas question de le laisser seul à la maison avant cet âge. Il lui reste encore bien des choses à découvrir et rien ne l'arrêtera, surtout pas le sens du danger qu'il n'a pas encore. Sans compter qu'il ne saura sans doute pas se débrouiller en cas de problème.

Il est ensuite difficile de donner un âge à partir duquel un enfant saura rester seul. Cela dépend de tellement de choses... Son degré de maturité, son indépendance, la façon dont ses parents se comportent avec lui, dont ils le couvent et le protègent, du lieu où vous vivez : rester seul dans une maison isolée est souvent plus impressionnant que dans un immeuble où vous connaissez quelques voisins.

Certains enfants appréhendent de rester seuls à 12 ans, alors que d’autres sont parfaitement capables, à 9 ans, de passer une soirée en solo, sans faire une fête… surtout si vous avez pris la précaution de prévoir un DVD et des glaces dans le congélateur !

 

Pour le soir, mieux vaut attendre l’entrée au collège, car la nuit est plus propice aux angoisses.

Il faut que  cela se fasse progressivement : on commence par une demi-heure, puis on passe à une heure, etc. C’est l’apprentissage de la solitude.

Prévoyez de lui donner un ou plusieurs numéros de téléphone en cas de besoin (attention, les portables ne captent pas partout, et votre enfant peut être angoissé de se retrouver face à une messagerie), énoncez-lui les interdits (le feu, le gaz, la porte…), c’est un minimum.

Informez votre voisine, la gardienne de l’immeuble ou un proche que votre enfant reste seul.

Préparez son goûter. Cela évitera en effet qu’il fasse son propre « menu » pour le goûter et qu’il se jette sur des friandises ou autres sucreries.

Un enfant a aussi besoin qu’on réfléchisse avec lui de ce qu’il va faire de tout ce temps. Vous pouvez lui donner des idées ou des consignes. C’est important qu’il ne se retrouve pas sans occupation. Faire ses devoirs, finir un livre, regarder un CD-ROM, téléphoner à un proche…

Même s’il transgresse un peu, ce n’est pas grave. L’important, c’est qu’il ne reste pas sans rien faire.